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la bataille ne cesse jamais, le plus dur est de rester debout, le plus dur est de rester humain...
25 février 2014

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Comme mon dernier message me paraît bien loin....

Mes envies de solitudes me pèse, j'ai plus envie mais besoin d'être seule, je trouve ça dingue! Après cette "boulimie" d'amour et de bonheur je me retrouve comme fanée... J'ai peur, je ne me retrouve plus, je ne sais plus où j'en suis, je ne sais plus qui je suis....

Après la souffrance d'une solitude que la vie peut imposer, la souffrance de la "sur-dose" de présence....

Faut-il toujours souffrir de notre condition? l'être humain est-il un éternel insatisfait? existe-t-il un juste milieu entre solitude totale et le "vivre ensemble"? Un genre de d'équilibre parfait? 

Je ne sais pas et je vois en me relisant des multitudes de questions, encore et toujours des multitudes de questions... J'ai l'impression d'une régression mais tout en en sortant grandit. S'aimer à distance, laisser l'envie de se voir monter, laisser le désir devenir insupportable... serai-ce ça la solution pour ne pas étouffer, pour ne pas s'étouffer? être ensemble mais pas dans la même maison... Je ne sais pas...

Comment, au quotidien, peut-on être désiré et désirable? La solitude est-elle si difficile au point de s'oublier dans l'autre? au point de fusionner avec l'autre? Je ne pense pas qu'en s'oubliant dans l'autre on puisse s'épanouir, dans le nous il y a deux un, deux individus individuels, deux entités bien distinctes.... On a tous tendance à l'oublier, que se construire soi même permet au "nous" de prendre tout son sens...

Quand l'un ou l'autre prend une direction il y a forcément un des deux pénalisé, que se soit géographiquement, psychiquement ou autre, à deux quand l'un souffre l'autre souffre, quand l'un ...etc... Pourquoi serait-on obligé de se voir souffrir? pourquoi ne pas profiter que du meilleur? de toutes façons quand on s'aime on partage et l'autre sera là quand ça ne va pas, le soutien est inévitable, est présent.

Mais jusqu'où pouvons nous partager? où commence le trop? où se trouve le pas assez? chaque individu est différent et chaque "nous" l'est obligatoirement. Alors comment trouver sa place dans ce "nous" comment ne pas étouffer l'autre ou se laisser se faire étouffer? comment ne pas le délaissé ou se faire délaisser?

n'est-ce pas quand on est vieux et que l'on décide de mourir ensemble que la vie à deux prend son sens? j'entends évidement avec un partage et un bout de chemin de vie commun. Celle ou celui qui à été et sera toujours là, celle qui aura donné naissance à nos enfants, celui qui aura pu faire que l'on puisse donné naissance, celle ou celui qu'on appelle quand on va pas bien, celle ou celui qui fait que la vie n'est pas pareille... celle ou celui qui rend tout beau et nous fait rêver... celle ou celui qui transforme les moments banals...

être seul pour mieux construire son soi, partager sans excès, donner et recevoir, se perdre et se retrouver dans la joie et la tristesse, s'oublier l'un dans l'autre, se préserver, tout en se construisant, s'aimer, apprendre à se connaître,  pour finir par mourir ensemble...

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Commentaires
la bataille ne cesse jamais, le plus dur est de rester debout, le plus dur est de rester humain...
  • souillée, salit mais encore debout. Les épreuves de la vie sont parfois cruelles et laisse des marques, malgré tout faut avancer. Nos choix (les bons les mauvais), nos regrets, nos agissements nous forgent mais est-on vraiment nous-même? je cherche encore
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