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la bataille ne cesse jamais, le plus dur est de rester debout, le plus dur est de rester humain...
5 juillet 2012

auto-destruction...

       Pouvons-nous nous auto-détruire? Moi j'ai envie de répondre oui, jusqu'où l'humain est-il capable d'aller dans sa propre auto-destruction? ... je ne sais que répondre... On a un instinct de survie, alors comment est-il possible d'arriver à s'auto-détruire?... encore pas de réponse... Je ne suis pas experte en analyse psychologique, mais je me suis tellement fais du mal que le chemin du retour va être long, très long. Il c'est passé tellement de choses en une seule vie que j'ai l'impression d'en avoir eu plusieurs...  J'ai rencontré des tas de gens des con(ne)s, des paumé(e)s, des perdu(e)s, des formidables, des ami(e)s, des ennemis, des qu'on oublira jamais, des qui font avancer, d'autres qui font régresser, des humains, des tout à la fois, des brefs, des longs, des clowns, des tristes, des qui m'aime, des qui m'aime pas... la liste est longue pour une seule vie, plusieurs on marqué ma vie à jamais qu'ils (ou elles) soit encore dans mon chemin de vie ou plus éloigné géographiquement. J'ai remarqué, depuis mon réveil, que certaines de ces personnes m'aprécient, avant mon coeur dormait à ses choses là. Pourtant l'estime de moi même en remonte qu'à peine, l'auto-destruction continue...

      Ma mère me rabache une phrase que je déteste: "faut plus y penser c'est du passé, c'est finit tout ça maintenant il faut regarder devant" Il y a du faux et du vrai là dedans, quand j'entends ça je vois une maison je la regarde de loin et si cette maison à des fondations branlantes elle ne tien pas et finira tôt ou tard par s'effondrer (il y a aussi celle qui tient mais se n'est pas mon cas). Le passé est ce qui fait de nous ce que l'on est dans le présent, une personne confrontée à telle ou telle chose ne sera pas la même qu'une autre confrontée à d'autres évênements, c'est ce qui fait que nous sommes tous pareils pour un million de raisons différentes, c'est ce qui fait la diversité de l'être humain. Une mère forme les fondations de nous (on parlera pas du père ou ailleur c'est une autre vie parmi toutes mes vie dans une seule), alors j'ai enfermé, refoulé, enfoui, oculté, toutes ces évênements aufond de moi, j'ai rempli la cocotte-minute, et quand la soupape sifflait je la noyais. Dur d'être conciente de pas mal de truc et de ne pas arriver à y changer quoique se soit, la soupape siffle je la noie, je pique une colère incompréhensible pour les autres salvatrice pour moi, évitant toute confrontation avec le contenu de la cocotte-minute. Mais un jour des évênemnts nous ramène à ce contenu, la soupape siffle trop fort, d'un coup une parti du contenu échappe au contrôle et c'est tout le monde que l'on c'est construit qui s'effondre. Parce que les fondations sont branlantes... D'un coup c'est toutes les plaies à panser d'un coup, on s'effondre.

 

         On a tous des bagages de vie plus ou moins lourds à porter, mais quand on a jamais fait le point, que jamais personne n'a pansé les plaies, qu'on ne l'a pas fait non plus c'est le brouillard qui nous enveloppe et nous noie dans un océan d'insertitudes. Perdue, usée,  je me détruit petit à petit feu...

L'auto-destruction est venue, unsinueusement, s'imissée dans ma vie: 10ans qu'elle me lâche plus. Je sais que je ne dois pas continuer, je sais quand et comment je me détruit, comme un sucide à petit feu, mais je le fais quand même. C'est con, bête..ect mais je n'arrive pas à enrailler le processus, c'est pas faute d'avoir essayé. J'ai jamais été aussi lucide de la situation, mais rien y fait je continue... encore et encore à maltraité se corps, pourtant j'ai envie de vivre, pourtant j'ai encore plein de choses à découvrir, à vivre, à explorer. J'arrive à rire, à pleurer (ça c'est ressant moins de 2ans!!) j'arrive à ressentir, à aimé ressentir, mais toujours je continue à m'abimer.... Parfois je me crois folle, débile ou désaxée la lucidité me reprend (et ma psy aussi) pour contredire, mais l'hyperphagie prend le dessus sur tout, les motivations sont trop légères ou trop futiles pour arriver à s'y raccrocher... la cuisine devient mon repère, les aliments mon apaisement... après arrive la culpabilité, les douleurs, le surpoid et maintenant l'obésité morbide... 
 
               L'anorexie on la voie partout télé, livres, magazines, campagne de prévention...et j'en passe, mais les gros, les gens énormes, comme moi, ils doivent se cacher. Ils doivent suporter les regards dégoutés, quand les anorexiques ont droit à au moins à de la compation. Mais oui le gros il a qu'à moins bouffer et on sait qu'ils ont raison sur ce point, mais l'hyperphagie est comme l'annorexie à l'envers, on compte pas les calories mais on les paye mentalement, physiquement...
le problème est tout aussi difficile, est tout aussi psychologique. On a pas choisi d'être un sac de graisse comme eux n'ont pas choisi d'être un squelette... On est les mêmes, les opposés dans le même combat: réapprendre à s'alimenter, réapprendre à s'aimé...
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Commentaires
la bataille ne cesse jamais, le plus dur est de rester debout, le plus dur est de rester humain...
  • souillée, salit mais encore debout. Les épreuves de la vie sont parfois cruelles et laisse des marques, malgré tout faut avancer. Nos choix (les bons les mauvais), nos regrets, nos agissements nous forgent mais est-on vraiment nous-même? je cherche encore
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